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L'approche du sommet du G20 et de la réunion de l'APEC met en lumière la nécessité d'actions mondiales pour relever les défis actuels (SYNTHESE)

m.earthsig.com | 2022-11-14 à 07:11

BEIJING, 13 novembre (Xinhua) -- L'humanité est en ce moment confrontée à une tempête parfaite : la stagflation semble être là pour durer, la pandémie de COVID-19 continue à faire souffrir le monde, et des divisions croissantes érodent une coopération mondiale pourtant plus nécessaire que jamais.

En ce moment critique, la communauté mondiale attend avec impatience de voir si le sommet du Groupe des 20 (G20) en Indonésie et la réunion des dirigeants des économies de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) en Thaïlande pourront ou non contribuer à créer un consensus mondial et à renouveler les efforts collectifs.

 

UN MOMENT DETERMINANT

 

Le monde se trouve à un tournant né de la culmination de plusieurs problèmes non résolus, à la fois anciens - comme ceux qui ont reçu la priorité dans les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies - et nouveaux, qui pèsent lourdement sur l'économie mondiale et affectent des dizaines de millions de ménages.

La COVID-19 a démontré à la perfection qu'il était impératif pour tout un chacun de reconnaître que l'humanité avait un avenir commun, de veiller les uns sur les autres et d'organiser une réponse collective aux grands défis mondiaux, a indiqué dans un de ses ouvrages Martin Albrow, chercheur à l'Académie britannique des sciences sociales.

Pour ne rien arranger, on constate en outre une flambée de l'inflation, les retombées négatives des hausses de taux d'intérêt agressives décidées par la Réserve fédérale américaine, des craintes croissantes d'insécurité alimentaire et énergétique, des perturbations dans les chaînes industrielles et d'approvisionnement, des promesses climatiques non respectées et des tensions géopolitiques accrues.

S'attaquer à des problèmes mondiaux d'une telle ampleur nécessite "des actions collectives dépassant les frontières nationales", a déclaré M. Albrow à Xinhua.

S'exprimant lors de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, Retno Marsudi, ministre des Affaires étrangères d'Indonésie - le pays où se tiendra le sommet du G20 du 14 au 17 novembre - a indiqué que le monde entier espérait que le G20 serait le catalyseur d'une reprise économique mondiale, en particulier pour les pays en développement.

 

 

LUTTER CONTRE UNE REPRISE DESEQUILIBREE

 

Bien que l'année 2021 ait été une année de forte reprise économique, cette reprise n'a été ni universelle ni complète, avec notamment d'énormes divergences en termes de rythme et de qualité.

La cascade actuelle de crises pèse de manière disproportionnée sur certaines parties du monde, rendant les défavorisés encore plus vulnérables.

Lors du débat général de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération Naledi Pandor a appelé le monde à répondre en priorité aux besoins "des marginalisés et des oubliés".

L'histoire montre que la crise et la pauvreté vont généralement de pair. Des reprises inégales ou fragiles engendrent la haine, les divisions et les conflits, pesant lourdement sur la coopération internationale et plongeant l'économie mondiale dans un cercle vicieux.

Gardant à l'esprit que le développement est la clé de tout, la Chine a non seulement réussi à réduire les écarts de développement domestiques grâce à ses efforts de lutte contre la pauvreté et à une solide campagne de modernisation, mais a également proposé l'Initiative pour le développement mondial (IDM) en vue de travailler main dans la main avec d'autres pays pour stimuler la croissance et en partager les bénéfices.

L'IDM est "une remobilisation de la coopération mondiale en matière de développement et une réaffirmation du concept de donner la priorité aux personnes", a déclaré Fahd Almenei, du Center de recherche et de connaissances en intercommunication d'Arabie saoudite.

"Nous voulons un monde pluriel, et non un monde contrôlé par certaines puissances... Nous voulons de nouvelles institutions économiques et un nouveau modèle susceptibles de conduire à une nouvelle forme positive de multilatéralisme économique", a quant à lui expliqué Adel Mehany, professeur d'économie internationale en Egypte.

A cet égard, la Chine constitue un exemple que le monde peut suivre dans un avenir proche, a-t-il affirmé. "C'est un système qui est basé sur le partage et non sur l'hostilité, sur l'entraide et non sur le pillage, sur la compréhension et non sur l'affrontement", a-t-il déclaré. Fin

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